mardi 7 août 2012

6 août: Myrmoen - Røros

3016.6km en 168:58 (62*34'58"N, 11*21'50"E) dodo dans une auberge de Jeunesse!
  J'ai décidé aujourd'hui de m'arrêter un jour à Røros, ville minière entre 1644 et 1977 (oui 333 ans) qui fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis les années 1980. La petite histoire raconte qu'avant 1644, il y avait 5 ou 6 fermes et c'est durant une chasse a l'élan qu'un paysan a decouvert un immense caillou qui brille. Il pensait bien entendu avoir decouvert l'or... Finalement, un geologie allemand, qui est monté dans le grand Nord juste pour cela, a analysé le caillou et a dû le décevoir: c'était un bloc de cuivre. Le géologue en question est devenu le premier directeur de la mine de cuivre de la région: the Røros copperworks. Je ne suis pas un expert en matériaux, mais le cuivre de Røros à été principalement utiliser pour l'art de la guerre (canon et boulet) et pour la culture (toitures et cloches). Et c'est bien entendu en temps de guerre que la mine était la plus active.
Sans titre(rue principale de Røros)
L'histoire de la ville est donc relativement courte (350 ans) a l'échelle européenne, mais relativement intense et comparable au gold rush qui a eu lieu aux USA: de 6 fermes, Røros à grandi pour atteindre facilement 2000 habitants adultes. La religion étant un devoir (j'entends par là qu'il fallait se rendre à l'église le dimanche), la compagnie minière à fait faire construire l'une des plus grandes églises de Norvège avec 1600 places assises et une loge royale (avec l'espoir qu'un jour le roi viendrait en visite à Røros) qui sera principalement utilisée par le directeur de la mine: on peut dire que le pasteur de la région avait donc 2 dieux et, on me glisse au passage, il devait probablement savoir lequel était le plus important. Sans titre(église de Røros)
Dès les années 1920 Oslo a envoyé un inspecteur "des monuments en sites" qui a musealisé la ville: il était devenu pratiquement impossible pour les habitants de modifier leur espace bâti, ce qui a mené à de nombreuses confrontations (pas de révoltes)... Aujourd'hui pourtant, ces habitants ou leurs descendant sont heureux, sans pouvoir réellement remercier Oslo, d'avoir eu un tel inspecteur; car sans lui, Røros n'aurait jamais pu prétendre être sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Dans cette commune, il y a également une maison qui est relativement bien connue pour avoir voyagé entre Røros et Oslo: le propriétaire de la maison est passé outre l'interdiction de l'inspecteur des monuments et sites (c'était l'une des première maison du village à être protégée) et à fait bâtir une station essence. Après négociation (oui, on négocie beaucoup ici en Norvège), il a été décidé de reconstruire cette demeure dans le musée XY à Oslo... Mais en raison d'un manque de place évident, le matériel est resté dans un entrepôt à Oslo. L'économie locale de Røros a poussé entretemps le propriétaire de la nouvelle station essence à déplacer celle-ci au bord de la route principale... laissant naturellement en friche l'ancien emplacement. La maison à donc eut le droit de revenir à Røros et à son emplacement d'origine! Sans titre(colline de résidus après extraction du cuivre) 

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