154.16km en 8:09. Une longue journée que je placerais entre le doute, la puissance, la déception et finalement l'émerveillement. Tout d'abord, le doute: le ciel va-t-il me tomber sur la tête ou non? Le ciel était aussi gris que le béton, à se demander si le soleil n'était pas tombé dans les champs de colza, tellement jaune. La réponse: il a autant plu qu'il y a eu du soleil, donc juste un petit peu de chaque. La ville de Lübeck ensuite, la Hansestadt la plus marchande de cette époque (1358-1648) - selon les gens de Lübeck - qui brille de part sa prestance: la vieille-ville porte une richesse architectural impressionnante (même si aujourd'hui l'une où l'autre tour penche un peu)...
Das Enttäuschende oder sogar das Schockierende kam gerade danach, als ich einige Kilometer später den "Osten" entdeckte: es sah genau so aus wie im "deutschen Kettensägemassaker"... den ersten Laden den ich sah, verkaufte und reparierte gerade Kettensäge und ein Dorf weiter hörte ich, wie eine alte verrostete Säge Holz zerstückelte. Na ja und dann die Dörfer: alles wird benutzt aber nichts repariert oder renoviert, ein echtes Elend. Die Strassen sind nicht mit Pflastersteine bedeckt; das können keine Pflastersteine sein, so holprig ist es auf dem Rad. Dazu sind noch Fahrradwege und Fahrradkarten nicht mehr einig. Ich habe da keine Fotos gemacht, ich konnte oder wollte einfach nicht mehr diese moderne Ruinen anschauen...
Et puis je suis arrivé à Gadebusch, petit village qui pète la forme: le centre est florissant, rénové et joyeux. Je ne comprend pas comment quelques kilomètres peuvent autant modifier le paysage socio-économique. Même les pistes cyclables sont à nouveau en ordre et bien indiquées: elles m'ont mené à Vietlübbe, village qui abrite la plus vielle (et somptueuse) église du Mecklenburg, et finalement à Schwerin, dont le palais est encore plus kitch que celui de Walt Disney... à se demander si on est bien dans les nouveaux Länder.
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